Vais-je nuire à mes performances sportives en arrêtant la viande, le poisson et les oeufs?
Oct 09, 2024Aujourd’hui la plupart des gens dans le business du sport sont encore prisonniers de la notion erronée selon laquelle les protéines animales seraient l’arme indispensable pour fabriquer du muscle!
Et que la performance sportive sera moins bonne!
Mais cela est bien loin de la vérité. En plus des preuves scientifiques récentes qui démontrent clairement que ce n’est pas le cas, de plus en plus d’athlètes de haut niveau adoptent une alimentation végétale, car ils améliorent ainsi leurs performances.
Mais intéressons-nous un peu plus en détail à cette croyance et voyons ce qu’il en ressort.
Les protéines animales, pas si bonnes que ça!
L’idée que les protéines animales sont supérieures est dépassée, car on sait bien aujourd’hui qu’elles sont:
- pauvres en micronutriments;
- acidifiantes;
- qu’elles contiennent beaucoup de polluants (dont des hormones, antibiotiques, vaccins, et toxines en tous genres)
- et sont riches en graisses saturées et cholestérol !
Donc, jusqu’à là, rien de vraiment très bon pour nourrir un corps d’athlète!
L’importance de la récupération
Ce qui est important pour un sportif c’est d’avoir une bonne récupération entre les entrainements. C’est cela qui garantit l’amélioration des performances!
Donc, pour assurer cette récupération, il faut donner au corps tout ce dont il a besoin pour se reconstruire après l’effort. Notamment:
- de l’énergie
- vitamines
- antioxydants
- sels minéraux
- agents phytochimiques
- fibres
- etc.
En résumé, tout ce qu’on trouve dans les aliments non-transformés d’origine végétale! Et paradoxalement, pas dans la viande!
Il faut donc bien comprendre ici que les produits animaux comme la viande, le poisson, les œufs et les laitages sont un frein à la récupération, car ils utilisent beaucoup d’énergie et de temps pour être digérés. Et représente un carburant sale à cause de toutes les toxines qu’ils génèrent!
Les avantages d’une alimentation végétale pour la performance sportive
L’autre avantage d’une alimentation végétale pour le sportif, c’est sa richesse en hydrates de carbone (qu’on appelle aussi sucres ou glucides).
Les muscles (et le cerveau) utilisent exclusivement les hydrates de carbone comme carburant et les aliments d’origine animale n’en contiennent aucun, car ils sont faits uniquement de graisse et de protéines.
Le mythe des protéines animales
Et pour ceux qui ont peur de manquer de protéines, il se trouve que là encore nous sommes prisonniers de vieux mythes périmés!
Selon les études sur les besoins journaliers en protéines, on arrive aux chiffres moyens de 0.7g de protéine par kg de l’individu sédentaire, et de 1.4g par kg pour l’athlète.
Il est donc important de comprendre c’est que ce n’est pas tant le besoin en protéine qui augmente que le besoin calorique.
En augmentant le nombre de calories global des repas par rapport à l’intensité de l’activité physique (force et/ou endurance), on augmente naturellement la quantité de protéines.
Nous restons donc toujours aux recommandations de l’OMS de 5-15% de protéines journalière (1,2), besoins qui sont adéquatement couverts par une alimentation complète d’origine végétale.
L’autre point important est qu’il n’y a aucun intérêt à dépasser les 2g/kg! En réalité, cet excès de protéine est même dangereux pour la santé, car:
- il perturbe les stocks de calcium
- le fonctionnement des reins
- l’intégrité des os et la santé cardiovasculaire (3,4).
On voit donc bien que les craintes liées à la diminution de la performance sportive sont basées sur d’anciens mythes. Mais si on s’intéresse au sujet, et qu’on l’approche avec un état d’esprit ouvert, on réalise aisément que les protéines animales ne sont pas la solution, mais le problème!
Les sportifs soucieux d’améliorer leur performance sportive auront donc tout intérêt à réduire, voir éliminer leur consommation de produits animaux, afin de diminuer leur temps de récupération!
A votre santé
Dre Laurence Froidevaux
Sources
1. Mettler S, Mannhart C, Colombani PC. Development and validation of a food pyramid for Swiss athletes. Int. J. Sport Nutr. Exerc. Metab. 2009;19(5):504Y18.
2. Phillips SM. Protein requirements and supplementation in strength sports. Nutrition. 2004; 20(7Y8):689Y95.
3. Frank H, Graf J, Amann-Gassner U, et al. Effect of short-term high- protein compared with normal-protein diets on renal hemodynamics and associated variables in healthy young men. Am. J. Clin. Nutr. 2009; 90(6):1509Y16
4. Halbesma N, Bakker SJ, Jansen DF, et al. High protein intake associates with cardiovascular events but not with loss of renal function. J. Am. Soc. Nephrol. 2009; 20(8):1797Y804.
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